jeudi 17 octobre 2013

Faut-il faire reconnaître un enfant dys par la MDPH ?

Un article concis qui vous permettra peut-être de prendre (ou non) cette décision :
http://op17.fr/faut-il-faire-reconnaitre-un-enfant-dys-par-la-mdph

Le document officiel dont se sert la MDPH pour calculer le taux d'incapacité de votre enfant (et si le taux est inférieur à 50%, pas d'aide financière pour la rééducation, ergothérapie, psychomotricité...) :
http://www.cnsa.fr/IMG/pdf/CNSA-Technique-eligibilites-web.pdf



mardi 8 octobre 2013

Comment assurer un bon pronostic scolaire à un enfant dys ?

Une conférence du Dr Pouhet, médecin de rééducation fonctionnelle (donc traitant les handicaps) spécialisé dans les troubles des apprentissages.

Quand et pourquoi peut-on considérer qu'un élève dys à l'école est en situation de maltraitance ?
De quoi a besoin un élève dys en classe ?
Comment assurer un bon pronostic scolaire à un enfant dys ?
Une conférence claire et extrêmement intéressante. A voir jusqu'au bout.
Je ne pourrais pas en extraire les moments importants tant tout m'a semblé capital.

http://www.dailymotion.com/video/xvwxui


samedi 7 septembre 2013

Comment aménager concrètement les évaluations pour un enfant dys ?

Ces exemples sont faits pour le collège mais je les trouve très clairs et facilement adaptables en primaire... je pense qu'ils peuvent bien aider les enseignants et les rassurer (car, non, adapter son enseignement aux enfants dys n'est pas si compliqué que cela !) :
http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/loire/ressources/ash/IMG/pdf/Quelques_pistes_d_amenagements_pedagogiquesDYs_Pascale.pdf



samedi 24 août 2013

Que signifie TED Non Spécifié ? Est-ce de l'autisme ?

Voici un extrait de la recommandation de la HAS (2005) au sujet du diagnostic de l'autisme, qui est très clair à ce sujet (et notamment concernant la proximité TED NS et dysphasie et la différence avec le syndrome d'Asperger) :

"Les TED sans précision, l’autisme atypique et les TED non spécifiés ;

La CIM 10 fait référence d’une part à l’autisme atypique et d’autre part au TED sans précision. Le DSM IV utilise en regard de ces deux catégories, la notion de TED NoS. Bien que ces catégories diagnostiques soit identifiées comme des entités spécifiques parmi les TED, elles sont très hétérogènes et sont généralement utilisées quand aucune autre catégorie proposée par le DSMIV ou la CIM10 n’est suffisamment appropriée à la description des troubles sociocommunicatifs d’un enfant (312).Le DSM IV pose par convention que l’autisme atypique est inclus dans la catégorie des TED NoS utilisée quand les enfants ne remplissent pas les critères d’âge (début tardif après 36 mois) ou de symptomatologie (soit du fait d’un nombre de symptômes inférieur au nombre requis soit quand un des critères jugés essentiels se situe sous le seuil clinique) de l’autisme infantile ou des autres TED ; ou encore quand les enfants remplissent ces conditions, mais avec des symptômes qui ne sont pas assez sévères pour parler d’autisme infantile ou d’un autre TED.Les définitions de la CIM 10 comme celle du DSM IV proposées pour les formes non autistiques des TED, sont vagues, ne reposent pas sur des critères opérationnels et ne peuvent donc pas être traduites en règles claires pour établir le diagnostic positif ou le diagnostic différentiel. Les diagnostics de TED NoS, comme ceux de TED sans précision et d’autisme atypique correspondent donc à des catégories très hétérogènes pouvant prendre différentes significations selon les cliniciens. Pour ces raisons notamment l’estimation de leur prévalence est uniquement spéculative. La recherche de ces dernières années a tenté de préciser davantage la spécificité des TED NoS par rapport à l’autisme, aux autres TED et aux autres troubles du développement.C’est le cas dans une étude menée par Allen, Steinberg, Dunn et al. (4) qui a comparé des enfants avec un TED NoS à des enfants avec un autisme infantile et à des enfants avec une dysphasie. Il observe que ceux qui ont un TED NoS sans retard mental ont des compétences verbales et adaptatives comparables à celles des enfants dysphasiques de haut niveau ou à celles d’enfants autistes infantiles de haut niveau. De la même façon, les enfants qui ont un TED NoS associé à un retard ont des compétences verbales et adaptatives comparables à ceux qui présentent une dysphasie ou un autisme infantile associés à un retard. En revanche, si les enfants qui ont un TED NoS ont des difficultés comparables à celles des enfants autistes sur le plan des comportements mal-adaptatifs (à l’échelle WADIC), ils présentent des symptômes comportementaux sur le plan relationnel et communicatif plus sévères que les enfants dysphasiques.Les TED NoS semblent donc avoir une position intermédiaire entre autisme infantile et troubles du langage non autistique, ce qui d’une part peut permettre de mieux comprendre les difficultés pour différencier ces catégories et d’autre part valide l’idée d’un spectre des troubles autistiques. Cette idée d’un spectre de l’autisme incluant les TED NoS a été reprise plus récemment (331) à l’issue de la comparaison d’enfants ayant un TED NoS à des enfants ayant soit un syndrome d’Asperger soit des troubles autistiques. Dans cette étude, on observe que les enfants qui ont un TED NoS ont un niveau de fonctionnement intermédiaire entre ceux qui ont des troubles autistiques et ceux qui ont un syndromed’Asperger, mais que leur symptomatologie autistique est moins sévère que celle de ces enfants. Dans une étude publiée en 1999 (63), il apparaît que 7 critères de la CIM 10 ou du DSM IV pour l’autisme infantile permettent de différencier assez correctement les enfants qui ont des TED NoS de ceux qui n’ont pas de TED."

Le document complet (très intéressant pour qui veut savoir la "base" sur l'autisme et le diagnostic) :

NB :
Le terme haut niveau ou bas niveau de fonctionnement qualifient les process de traitement de l'info et sont apparus suite aux progrès de l'imagerie médicale et aux études sur le fonctionnent cognitif des personnes autistes. Nous traitons tous l'info d'abord par nos sens puis ça mouline dans le système de cohérence centrale et les aires de la logique, des souvenirs, etc... Lorsque les infos restent "bloquées" en quelque sorte au niveau sensoriel on appelle cela un bas niveau de fonctionnement. Comme c'est traduit de l'anglais, les mots haut et bas n'ont pas tout a fait la même connotation en français et tout de suite on traduit par QI et intelligence. Ce qui n'est pas strictement exact. Mais cela a forcément un impact sur le niveau cognitif.
(merci aux membres du groupe Facebook EgaliTed pour ces informations ! (groupe fermé que l'on rejoint sur invitation)